Giona Sonego
Ludwig Lamothe
Brigitte Martinal Bessero
Julien Mueller
Marie-Jeanne Lugon
Ludovic Monneret
Elisabeth Goumand
Jasmine Purnode
Philomène Gex
2023 // MISE EN SCÈNE DELPHINE ANÇAY // AUTEUR DENISE BONAL
LE PROJET // Lieu des au revoir et des adieux, lieu aux histoires meurtries, aux décisions décousues, aux envols vainqueurs, lieu de toutes les souffrances, de toutes les interrogations et de tous les espoirs, lieu des larmes chaudes et des serments hâtifs, lieu des derniers sourires, des paroles qu'on n'oubliera jamais et des baisers donnés pour la vie.
Voici la gare.
Elle est le personnage principal. Elle est à l’origine des rencontres comme des séparations. Elle accueille en son sein toute la population, sans distinction d’âge, d’origine, ni de classe sociale.
On y passe et on y laisse une trace.
La gare va vous raconter son histoire, composée de toutes ces bribes de vie qui s’y déroulent, qu’elles soient banales ou inattendues, mais toujours empreintes d'humanité.
Création lumière > Fabien Albasini
Graphisme > Adeline Rouiller
Delphine Ançay
Ludwig Lamothe
Brigitte Martinal Bessero
Julien Muller
Anouchka Crettenand
Ludovic Monneret
Valentine Dorsaz
Valérie Pellaud
Jonathan Garcia
Jasmine Purnode
Philomène Gex
Adeline Rouiller
2019 // CREATION ORIGINALE ATMOSPHERE THEATRE // MISE EN SCENE JULIEN JACQUERIOZ
LE PROJET // Invités par surprise est un montage de monologues, de dialogues, de scènes classiques et de scènes contemporaines. Nous passons ainsi de Molière à Shakespeare, d'extraits de roman à la chanson française, d'un texte en alexandrin à Sia. Ce qui lie l’ensemble de ces textes est la présence des comédiens et des comédiennes installés dans le public. Eux-mêmes deviennent spectateurs des scènes de leurs camarades. Nous allons observer certains comédiens vivre une séparation au travers des mots de Courteline, retrouver l’amour chez Tchekhov et parler des relations amoureuses au travers de la parole de Virginie Despente. Chaque spectateur pourra imaginer les liens entre les scènes pour se créer sa propre histoire.
LA PIECE // La pièce a été créée à partir d'extraits tirés des références suivantes:
Invité par surprise — Philippe Delerm
La délicatesse — David Foekinos
Hôtel du Nord — M.Carne
Gros chagrin — Courteline
Le livre pour toi — Marguerite Burnat-Provins
Titus Andronicus — Shakespeare
Dans les forêts de Sibérie — S. Tesson
Les Estivants — Gorki
Le fil à la patte — G. Feydeau
Le mariage de Barillon — G. Feydeau
La paix chez soi — G. Courteline
King-Kong Théorie — Virginie Despente
Le Bourgeois gentilhomme — Molière
Blanc — E. Marie
Journal d'un corps — D. Pennac
Je suis en vie et tu ne m'entends pas — D. Arsand
Le Bouquin des méchancetés — F.-X. Testu
Les Fourberies de Scarpin — Molière
Ivanov — A. Techkhov
Delphine Ançay
Elisabeth Goumand
Marie-Jeanne Lugon
2017 // JEAN BOUCHAUD // MISE EN SCENE THIERRY FELLAY
LE PROJET // Une pièce touchante, profondément humaine, qui a su séduire le comité et le metteur en scène par sa poésie, sa sincérité et sa simplicité. Une pièce qui raconte la vie de trois femmes ordinaires de trois générations différentes, liées par un vieil appartement. Trois destins qui s’entremêlent et nous rappellent la complexité et la beauté des rapports humains. Trois chemins qui, le temps d’une rencontre, n’en font plus qu’un...
LA PIECE // Le front collé au carreau de sa fenêtre, une vieille dame essaie de se souvenir: c'était comment déjà? Dans le fracas des maisons de quartier qui s'effondrent sous les coups des bull-dozers, la petite musique de sa mémoire se mêle aux sons aigrelets du piano qui lui parviennent de l'école de danse. De la tristesse? Non, seulement peut-être un peu de nostalgie, dans cette histoire où trois femmes représentant trois générations vont durant trois journées s'amuser et s'aimer, se heurter parfois. Trois femmes, presque quatre, puisqu'il paraît que la mort aussi est du genre féminin? Mais après tout, peut-être n'est-ce qu'un genre qu'elle se donne.
Ludwig Lamothe
Marie-Jeanne Lugon
Delphine Ançay
Elisabeth Goumand
Anne-Marie Bornet
Anouchka Crettenand
Valentine Dorsaz
Ludovic Monneret
2017 // SLAWOMIR MROZEK // MISE EN SCENE PIERRE PASCAL NANCHEN
BERTRAND // Un oculiste reçoit dans son cabinet une étrange grand-mère armée d’un fusil et ses deux petites filles déterminées à chasser le Bertrand… Mais qui est ce fameux Bertrand ? Tout en exécutant les examens de base, il tente de dissuader ses clientes de s’en prendre à ce Bertrand. Il apprend peu à peu qu’elles ne chassent pas un Bertrand particulier mais le bertrantisme : l’imposition de la culture des masses. Ayant essayé lors de son examen de faire lire la grand-mère, la situation se retourne contre lui, accusé d’être lui aussi un bertrand. Sous l’influence menaçante de ses patientes particulières, pris par la situation et pour sauver sa vie ainsi que son commerce, il retournera sa veste pour épouser l’idée commune qui lui a été imposée : dénoncer les bertrands. Cette pièce pleine d’humour, où l’intellectuel s’oppose au rustre, dénonce le mécanisme de la montée de courants politiques et populistes totalitaires qui ont essaimé l’Histoire.
suivi de
EN PLEINE MER // Sur un radeau, trois naufragés affrontent la faim. Que manger ? Ou plutôt qui manger ? … Ils essaieront de trouver un terrain d’entente en organisant, selon une structure démocratique, un référendum avec campagne électorale. On découvrira alors les arguments de chacun et les stratagèmes personnels voire communs. Le vote sera néanmoins annulé. Ils tenteront alors de se référer à d’autres systèmes d’organisation politique et sociale comme la dictature, mais sans succès. Il ne restera plus que la justice, chacun se positionnant comme victime vis-à-vis des deux autres. Mais quand les dés sont biaisés, seuls les honnêtes et les petits paient le prix fort. L’alliance entre deux protagonistes condamnera le troisième naufragé, innocent, mais érigé comme héros salvateur pour l’occasion. Cette pièce satirique, imbibée d’humour noir, où l’esprit rotors s’oppose à l’honnêteté, nous parle des organisations sociétales et ses dérives.
Ludovic Monneret
Julien Müller
Marie-Jeanne Lugon
Delphine Ançay
Elisabeth Goumand
Sébastien Salamolard
Christophe Tacchini
Brigite Bessero
Valérie Pellaud
Joël Jenzer
Jonathan Wehrli
Benoît Gaillard
2017 // DE REGINALD ROSE // MISE EN SCENE PIERRE THIERRY FELLAY
LE PROJET // Thierry Fellay: «J’ai découvert il y a quelques années de cela Douze Hommes en colère sur scène à Avignon. Inutile de dire que cette pièce m’a profondément touché et j’en suis ressorti avec la ferme intention de la présenter un jour en Valais. Ce huis clos au texte d’une rare efficacité nous impose une réflexion sur quelques thèmes qui restent plus que jamais d’actualités: racisme, préjugé, immigration, quartiers défavorisés, justice des hommes, différences sociales... Malgré le fait que ce texte ait été écrit en 1953 par Reginald Rose, on pourrait tout à fait l’imaginer se dérouler de nos jours.
Tout le projet est là. Rester simple, garder l’essence naturelle du texte et la force qui s’en dégage à travers un suspens grandissant et douze personnages marqués, aux caractères différents, mais en fin de compte, simplement humains. Permettre au spectateurs de rentrer dans ces réflexions qui s’imposeront à eux au fil de l’histoire et qui les amèneront à l’inéluctable question : coupable ou non coupable ? Le tout dans un décor sans fioriture, laissant, par là même, place à l’essentiel: le jeu des comédiens. La différence principale : l’apparition de femmes. Dans l’ouvrage original, seul les hommes pouvaient officier en tant que jury à cette époque. Dans le but de moderniser le projet tout autant que de démontrer à quel point il pourrait se transposer facilement à notre époque, des rôles féminins remplaceront des rôles masculins. Enfin, on peut voir cette pièce comme un miroir critique de notre société. Elle met en avant l’importance de la discussion et du sens critique qui nous pousse à combattre nos préjugés et nous permet d’appréhender certaines situations sous un autre angle.»
LA PIECE // Il s’agit d’un huit clos entre douze jurés à qui l’on a demandé de rendre un verdict concernant un adolescent noir accusé d’avoir tué son père . S’il est jugé coupable, la peine de mort sera appliquée. Mais le choix devra se faire à l’unanimité. Au premier abord, tout accuse ce jeune de 16 ans : l’arme du crime, son alibi, et des témoins catégoriques. Pourtant, un des jurés vote non coupable. Sa raison: «Il n’en est pas sûr…». Un débat a lieu où chacun va devoir se positionner au fil des argumentations et des faits établis qui seront passés au crible. Coupable ou non coupable ?
Marie-Jeanne Lugon
Delphine Ançay
Benoît Gaillard
2016 // D’ANTON TCHEKHOV // MISE EN SCENE SARAH BARMAN
LE PROJET // Sarah Barman a flashé sur la plaisanterie en un acte "L'Ours" d'Anton Tchekkhov: l'écriture précise et poétique, les tensions des personnages qui se battent et combattent sur leurs visions de la vie et de l'amour. Comme toujours... Gageons qu'avec cette mise en scène, la Troupe Atmosphère tout entière relève le défi du plaisir du jeu, dans l'humour du travail bien fait.
LA PIECE // En grand deuil, Elena Popova s'est juré de ne plus revoir le monde, d'encenser son mari mort et de finir ses jours dans un pieux veuvage teinté de prières et de rituels pompeux. Le valet de chambre tente de la raisonner. En vain. C'est sans compter sur l'arrivée dérangeante de Gregory Smirnov : il vient réclamer une somme d'argent que le mari lui devait. Elle n'est pas d'humeur à payer. Lui n'est pas d'humeur à repartir. Le valet sert des vodkas ou de l'eau pour calmer le jeu. Madame Elena et Monsieur Grigory redécouvrent dans la rage: séduction, désir et éventuellement le sentiment amoureux.
Christiane Besson
Delphine Ançay
Elisabeth Goumand
Anne-Marie Bornet
Valérie d'Amico
2012 // DE NICOLAS HAUT // MISE EN SCENE NICOLAS HAUT
LE PROJET // Création originale pour la troupe Atmosphère
LA PIECE // Louise, Suzanne et Nathalie sont trois voyantes qui assurent la permanence téléphonique au sein de l’agence ORACLE 24 24 qui offre un service de prédiction par téléphone. Un matin, alors que deux d’entre elles se relaient au standard, elles découvrent le corps sans vie de leur patronne, Caroline, qui gît dans son bureau. De peur de se retrouver responsables du meurtre de cette dernière, Louise, Suzanne et Nathalie, réunies dans l’adversité, prennent la décision de se débarrasser du corps. Leurs aptitudes à prédire l’avenir leur permettront-t-elles d’éviter les problèmes qui vont se présenter à elles?
Delphine Ançay
Elisabeth Goumand
Anne-Marie Bornet
Valérie d'Amico
Alexandre Bagnoud
2011 // MISE EN SCENE EDDY CEPPI
LE PROJET // présentation de monologues tirés du recueil de texte « ELLES » écrit par Gérard Levoyer.
Anne-Marie Bornet
Marie-Jeanne Lugon
Valérie Cappelin
Lucienne Meichtry
Anne Mégroz-Jobin
Adeline Rouiller
Elisabeth Goumand
Valérie d'Amico
Michel Tissières
Benoît Gaillard
Sébastien Salamolard
2010 // DE GEORG BÜCHNER // MISE EN SCENE GIORGIO BRASEY
LA PIECE // Léonce, prince héritier, décide de s'enfuir avec son valet, Valério, afin d'échapper à un mariage avec une princesse inconnue. La princesse, Léna, aussi peu enchantée, s'enfuit également avec sa gouvernante. Lui ne veut pas rentrer dans le rang, elle refuse une union pour raison d’État. Leur fugue et leur destin se croisent, entre rêve et réalité, le temps d’un nocturne fantasque où se tissent le désir d’amour et le désir de mort. Le lendemain, sans savoir qui ils sont réciproquement, ils rentrent chacun de leur côté au château du père de Léonce où le mariage doit avoir lieu. Léonce et Léna finiront par se ranger à la place qui leur était assignée, en continuant à ignorer tout l’un de l’autre. C'est alors qu'ils apprennent à leur stupéfaction qui est l'autre. Le mariage a lieu, et dans la joie, Léonce et Léna étant amoureux l'un de l'autre.
Marie-Jeanne Lugon
Michelle Fellay
Valérie d'Amico
Séverine Corthay
Elisabeth Goumand
Christianne Besson
Anouchka Crettenand
Christine Jacquérioz
Isabelle Darbellay
Benoît Gaillard
Joël Jenzer
Bernard Roux
Sébastien Salamolard
Thierry Piasenta
Pierre-Marie Gay
Julien Jacquérioz
Thierry Fellay
2009 // DE NICOLAS HAUT // MISE EN SCENE NICOLAS HAUT
LE PROJET // Non contente de ses succès sur des partitions du répertoire, la troupe amateur de Martigny s’offre cette saison rien de moins qu’une création mondiale! Dix-sept comédiens sur scène, un texte absurde, la satire au vitriol d’une société de psys, de coaches, de remise en questions, c’est la réponse de l’auteur et metteur en scène lémanique Nicolas Haut au défi d’Atmosphère. Une folie. «Pas de peur, pas de limite dans le travail avec les semi professionnels», assène l’auteur et metteur en scène Nicolas Haut, avant de confesser que ses anciens élèves du cours d’improvisation de l’Ecole de Théâtre de Martigny lui ont lancé un défi de taille : écrire une pièce pour dix-sept comédiens ! On lui a communiqué le nombre d’hommes, de femmes et les âges de chacun. Il a reçu les vidéos des précédents spectacles. La difficulté pour l’auteur était de proposer des rôles équivalents, que chaque comédien ait quelque chose à défendre. «SCALP» est écrite à l’encre caustique qui colore depuis longtemps les doigts de Nicolas Haut, coutumier s’il en est de la satire et de la dérision. Les membres de la troupe Atmosphère ont jusqu’au mois d’avril 2009 pour incarner leurs personnages ciselés au scalpel, pour habiter l’univers sur mesure dans lequel ils n’ont pas droit à l’erreur. Mais attention : «toute ressemblance avec des personnages vivants ou ayant existé ne peut être que fortuite et involontaire». On peine à croire cet avertissement de l’auteur et des comédiens, car stagiaires et animateurs de la SCALP accumulent les défauts que l’on a souvent relevés chez une copine, chez un voisin, ils pataugent dans des travers que l’on connaît malheureusement fort bien puisqu’ils sont aussi les nôtres. C’est insupportable.
LA PIECE // La «SCALP» est une école de changement d’apparence (relooking) qui promet à ses stagiaires de les débarrasser de leur ancienne carcasse et d’endosser, en un week-end, la peau de la personne qu’ils ont toujours rêvé d’être. L’auteur s’est inspiré d’une émission française où la transformation face caméra commence par l’humiliation, se poursuit par l’hypocrisie et se termine dans le ridicule. Six heureux élus pleins de bonne volonté participent au stage, cinq animateurs sincères vont les projeter vers leur nouveau «moi», une directrice cupide tire les ficelles. Cette bande de fous en liberté s’escrime pendant 48 heures à disséquer la société contemporaine, nourrie de psys, de coaches en tous genres, gavée de travail sur soi et de paix intérieure illusoire, jusqu’à la nausée. Un échec va pourtant conduire les stagiaires à l’héroïsme.
Avec «SCALP» l’auteur et metteur en scène de trente-cinq ans signe une pièce sans moralité aucune, sans jugement, qui fait mal au ventre parce qu’elle montre une réalité grinçante de la naïveté humaine dont nous sommes tous conscients mais pas fiers. En sortant de la salle de la Laiterie du Bourg on se surprend à penser comme Nicolas Haut :
«J’aime les gens… mais ça dépend lesquels».
Valérie d'Amico
Anne-Marie Bornet
Elisabeth Goumand
Adeline Rouiller
Nicolas Dorsaz
Thierry Piasenta
Benoît Gaillard
Bernard Roux
2009 // DE FRANCOISE SAGAN // MISE EN SCENE MATHIEU BESSERO
LA PIECE // Björn, descendant d’un général héroïque, vit dans son château avec sa sœur Agneta, sa femme Sylvia et le frère de celle-ci, Sven. Les personnages sont étrangement déguisés en costumes XVIIIe. Sylvia et Sven s’aiment dans une connivence d’enfants terribles qui n’est pas sans rappeler la complicité tapageuse de l’auteure avec son propre frère. Björn a fait «enterrer» sa première épouse Kerstin aux yeux de toute la Suède pour convoler avec Sylvia. Mais l’épouse séquestrée hante les couloirs. Un lointain cousin, Erik, s’invite au manoir peu avant l’hiver. Sa vie va basculer. L’insolence et la perfidie de Sagan font mouche. Les répliques sont cinglantes dans ce huis clos où l’on ne sait pas toujours qui est fol dingue et qui ne l’est pas. Le jeu se tisse à plusieurs niveaux entre les personnages; la seule certitude est que le dernier arrivé devra partir. Vraiment?
Marie-Jeanne Lugon
Elisabeth Goumand
Valérie d'Amico
Lucienne Meichtry
Nicolas Dorsaz
Julien Jacquérioz
Thierry Fellay
Pierre-Marie Gay
Bernard Roux
2007 // DE ARTHUR MILLER // MISE EN SCENE GEORGES BRASEY
LA PIECE // Une banlieue américaine, un mois d'août de l'après-guerre. Joe Keller, grâce à son usine d'armement, affiche une réussite sociale emblématique du " rêve américain ". Mais son fils Tom, pilote, est toujours porté disparu. Et Kate, sa mère, attend son retour. Quand leur second fils, Chris, décide d'épouser Anne, la fiancée de Tom, tout bascule, et la triste vérité éclate enfin : la réussite de Joe Keller est fondée sur un crime. En effet, vingt-deux pilotes – dont son propre fils – sont morts à cause de culasses défectueuses sorties de son usine. Et Joe, par lâcheté, a accusé le père d'Anne, son ancien associé, qui a été injustement jeté en prison. Reflet du climat social et économique de l'après-guerre, cette pièce témoigne des difficultés que rencontrent alors les Américains. Elle possède déjà tous les ingrédients qui feront la réussite des pièces ultérieures de l'auteur. Derrière les apparences de la banalité quotidienne d'une typique famille américaine, Arthur Miller nous fait voir une véritable tragédie.
Marie-Jeanne Lugon
Michelle Fellay
Elisabeth Goumand
Valérie d'Amico
Lucienne Meichtry
Yasmine Faisant
Julien Jacquérioz
Thierry Fellay
Pierre-Marie Gay
Joël Jenzer
2006 // DE TILLY // MISE EN SCENE MATHIEU BESSERO
LA PIECE // La nuit de Noël, quelque part dans un village de France, "dix personnages en quête de bonheur" ? Tous les ingrédients sont là, le bonheur apparent de se retrouver en famille, les cadeaux, les guirlandes et les bulles de champagne. Noël, la fête de famille par excellence, peut très vite devenir aussi la fête de tous les dangers. Qui n'a connu un réveillon ou un repas de famille qui tourne court tant les divergences politiques, sociales, idéologiques et culturelles des différents protagonistes sont grandes ? Mais comme c'est Noël, la fête du Rédempteur, tout le monde en sortira indemne ou presque.
Valérie Dorsaz
Valérie Cocco
Valérie d'Amico
Elise Carron
Marie-Jeanne Lugon
Elisabeth Goumand
Lucienne Meichtry
Nicolas Dorsaz
Pierre-Marie Gay
Jean-Christophe Theler
Patrick Goettier
Marlyse Cordonnier
2005 // DE FRANCOISE SAGAN // MISE EN SCENE MATHIEU BESSERO
LA PIECE // "C’est une histoire vécue, un récit tout à fait véridique, fidèle à la réalité, même si la position, couchée et enfouie, que j’occupais pendant cette veillée funèbre m’a empêché de la voir dans de bonnes conditions. A part le plafond, je n’ai qu’une vague idée du décor.
Il y avait évidemment un cercueil, puisque j’étais dedans. Quant aux participants, s’ils étaient, bien sûr, plusieurs, je ne saurais en dire le nombre. La seule chose dont je me souvienne est qu’apparemment, chacun d’eux tenait un cierge, allumé, dans la main. Par contre, j’entendais parfaitement ce qui se disait, et ces 1000 propos autour de mon lit de mort se sont incrustés dans ma mémoire, s’y sont accrochés. Aujourd’hui encore, je suis capable de les réciter par cœur. Dans l’ordre."
La preuve…
Valérie Dorsaz
Valérie Cocco
Adeline Rouiller
Michelle Fellay
Caroline Vernay
Julien Jacquérioz
Thierry Fellay
Baptiste Udriot
Joël Jenzer
Marie-Jeanne Lugon
Lucienne Meichtry
Nicolas Dorsaz
Patrick Goettier
2004 // D'ARISTOPHANE // MISE EN SCENE GUY DELAFONTAINE
LA PIECE // La pièce montre le rôle que les femmes peuvent avoir dans la société et la façon de faire de la politique, mais aussi le rôle qu’elles ne jouent pas car leurs avis sont ignorés. Toutes les questions politiques sont considérées uniquement du point de vue des hommes. Voir notamment les dialogues entre Lysistrata et le Magistrat qui vient tenter d’intimider les femmes et les empêcher de réaliser leurs plans. Aristophane se plaît ici à mêler les conflits de l’État aux détails les plus intimes de la vie quotidienne, résolvant une crise politique des plus graves par la comédie la plus licencieuse, et usant avec bonheur de tous les clichés de la guerre des sexes.
Valérie Dorsaz
Claude Dussex
Adeline Rouiller
Marie-Jeanne Lugon
Lucienne Meichtry
Sophie Schwab
Michelle Fellay
Baptiste Udriot
2003 // D'ERIC-EMMANUEL SCHMITT // MISE EN SCENE EDDY CEPPI
LA PIECE // Les clients vivent dans le cadre de ce qui ressemble à un hôtel, mais où ils sont escortés par un homme et une femme en blouse blanche. Ils ne savent pas comment ils sont arrivés, ni quand ils repartiront par l'ascenseur, ni même où les mènera cet ascenseur. Le docteur S. accompagne de manière énigmatique les clients. L'Hôtel des deux mondes représente un lieu entre la vie et la mort, un lieu où il reste l'espoir que l'ascenseur renvoie la personne vers la vie. Le séjour dans l'hôtel permet aux personnages de mesurer ce qu'ils ont pu rater ou réussir dans leur vie et leur donne une seconde chance pour ceux qui peuvent y retourner... ou au contraire de se libérer d'un poids ou partir sur un dernier acte vers une mort sereine.
Rebecca Bonvin
Marylène Rouiller
Antonio Troilo
Jacques Douplat
2002 // DE XAVIER DURRINGER // MISE EN SCENE REBECCA BONVIN, MARYLENE ROUILLER
Adeline Rouiller
Marie-Jeanne Lugon
Lucienne Meichtry
Michelle Fellay
Elise Carron
Anouchka Bender
Eleonore Bender
René-Claude Emery
Pierre Filliez
2001 // DE MOLIERE // ADAPTATION ET MISE EN SCENE BERNARD SARTORETTI
LA PIECE // est une comédie en un acte et en prose de Molière, représentée pour la première fois le 18 novembre 1659 au théâtre du Petit-Bourbon, à Paris, en seconde partie de spectacle. Elle connut un succès considérable, qui se traduisit par l'apparition d'une mode littéraire nouvelle, la satire des « précieuses » et de la « préciosité », termes popularisés par la pièce de Molière, et dont la réalité du phénomène qu'ils désignent est aujourd'hui considérée comme problématique.
Adeline Rouiller
Aida Vasquez
Elise Carron
Valérie Cocco
Michel Caruzzo
René-Claude Emery
Pierre Filliez
Gérald Fivaz
Marie-Jeanne Lugon
Michelle Fellay
2000 // MISE EN SCENE REBECCA BONVIN
LE PROJET // Saviez-vous que Ie Valais est peuple d'êtres magiques qui vous regardent et vous protègent ? II Y a pourtant peu de chance que vous les ayez rencontres car ils vivent dans des lieux secrets loin de vos yeux incrédules. Le Chateau de la Batiaz est un endroit extraordinaire pour les fees, les lutins et les animaux etranges qui y habitent, car il permet d'observer la plaine du Rhone tout en etant protege par des murs inebranlables. Ainsi la petite tribu qui se cache dans cette demeure medievale peut ecouter Ie bruissement de la vie des Valaisannes et des Valaisans sans voir son existence menacee par I'intolerance.
Tant de bonheurs, de drames et de souffances ! De I'amour aussi et des rires ! Tant de destins se sont deroules sous les yeux de Blanche la Poupee, Musette la souris, Dame Licorne et tous leurs compagnons. Des histoires d'hommes et de femmes ils en connaissent des centaines ! '
Ces nuits d'ete il vous ont invites pour vous raconter les plus belles, celles que peut-etre vous avez vécues. Un peuple magique vous tend les bras! N'ayez pas peur de rever, I'aube arrivera bien assez tôt.
Marylène Rouiller
1999 // DE AMELIE PLUME // MISE EN SCENE REBECCA BONVIN
LA PIECE // Les Aventures de Plumette et de son premier amant, c’est l’histoire ordinaire et merveilleuse d’une passion, et c’est le contraire d’une écriture romantique. Amélie Plume fait dépeindre à son personnage les affres et les extases de l’aventure amoureuse sans une once de drame. A l’inverse, grâce à une langue orale et visuelle, un esprit jubilatoire, une perspicace ironie, de l’aplomb, un sacré sens de la vérité, mais aussi beaucoup de tendresse, on rit, avec elle, de sa douleur.
Marie-Jeanne Lugon
Rebecca Bonvin
Marylène Rouiller
Michelle Fellay
Olivier Morand
1998 // MISE EN SCENE DAVID BORA-LEVY
LA PIECE // Les Aventures de Plumette et de son premier amant, c’est l’histoire ordinaire et merveilleuse d’une passion, et c’est le contraire d’une écriture romantique. Amélie Plume fait dépeindre à son personnage les affres et les extases de l’aventure amoureuse sans une once de drame. A l’inverse, grâce à une langue orale et visuelle, un esprit jubilatoire, une perspicace ironie, de l’aplomb, un sacré sens de la vérité, mais aussi beaucoup de tendresse, on rit, avec elle, de sa douleur.
Marie-Jeanne Lugon
Rebecca Bonvin
Antoine Robert
Marylène Rouiller
Michelle Fellay
1997 // DE MICHEL MOULIN // MISE EN SCENE MICHEL MOULIN